Un énième accident s’est déroulé, cette fois à Besançon durant la fin d’année… une jeune fille a malheureusement été renversée par un conducteur ivre qui sortait de discothèque.
Rappelant qu’une alcoolémie excessive est responsable d’un quart des accidents de la route (première cause de mortalité et de handicap chez les 18-25ans), ce nouvel incident relance le débat de l’utilisation obligatoire d’éthylotests à la sortie des boites de nuit.
Dans de nombreux établissements, les éthylotests sont déjà mis à disposition de la clientèle, et aux frais du gérant. Pour autant, il n’est pas possible de surveiller chaque conducteur !
Alors comment appliquer cette mesure et donc obliger les clients à s’en servir ?
Indubitablement dans le viseur des autorités, comment considérer les discothèques comme étant pleinement responsable de ces accidents de la route ? S’il est clair qu’elles sont généralement le dernier lieu fréquenté avant de reprendre le volant, il n’est pas rare de voir les clients arriver déjà plus tôt à la porte avec « les yeux qui brillent et la démarche incertaine » du fait d’un début de soirée déjà bien arrosé.
D’autres pistes contre cette alcoolémie routière avaient été à l’étude comme l’obligation d’intégrer des éthylotests dans les véhicules, pour être finalement abandonnées suite à de nombreuses critiques concernant la fiabilité du test, et une pénurie de produits.
Si l’heure est à la prise de conscience collective, bien heureux celui qui saura mettre chaque acteur (discothèque, bars, restaurants.. mais aussi l’ensemble des distributeurs et les consommateurs eux-mêmes) en face de ses responsabilités et réduire efficacement le nombre d’accidents de la route causés par la consommation d’alcool chaque année…
A suivre…
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article de France Bleu.