Dans le cadre de l’évaluation des politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool, menée par la Cour des comptes le 23 février dernier, le GNI (représentant la seule Organisation Professionnelle indépendante au service des hôtels, cafés, restaurants, traiteurs organisateurs de réception et établissements de nuit indépendants et patrimoniaux) a soumis quelques préconisations.
Le président du GNI, Didier CHENET, a d’abord tenu à souligner qu’il existait un encadrement des ventes d’alcool à consommer de la part des professionnels du secteur HRC (interdiction de servir des personnes ivres, vente d’alcool aux mineurs, gestion des soirées « open bar », les « happy hours »…). Ces derniers engagent leur responsabilité (civile et pénale) et ont l’obligation de suivre des formations pour obtenir un permis d’exploitation nominatifs tous les 10 ans.
Toutefois, ces mesures règlementaires ne sont pas appliquées par tous les vendeurs de boissons alcoolisées.
La formation est en effet obligatoire pour les professionnels vendant de l’alcool entre 22h et 8h. Didier CHENET demande donc que cette formation soit étendue à tous les vendeurs d’alcool à emporter, quelque soit l’heure de consommation.
Il cible aussi les prestations des établissements proposant de la restauration à domicile pour lesquels « l’état actuel du droit interdit tout contrôle en vue du respect des règles de santé publique ».
Dernier point à souligner : la consommation nocive d’alcool est également amplifiée par l’arrivée de nouveaux modes de consommation d’alcool tels que les « free parties » chez les jeunes.
Pour plus d’informations sur la lutte contre les consommations nocives d’alcool, consultez l’article Lutte contre la consommation nocive d’alcool du Magazine de la Discothèque du 03/03/2016.