Le constat est dur pour le monde de la nuit : le nombre de discothèques en France a été divisé par deux en trente ans. On recense aujourd’hui moins de 2000 établissements. C’est une boîte de nuit par semaine qui ferme ses portes et vient confirmer qu’il existe un vrai malaise économique de la filière.
Depuis le début des années 2000, plusieurs facteurs expliquent la situation et notamment la crise économique qui a considérablement réduit le budget « sorties ». La réglementation toujours plus lourde autant pour les clients que pour les gérants (interdiction de fumer, contrôles routiers, sécurité, insonorisation..) en a également découragé plus d’un.
Il y a quelques années, les discothèques étaient le lieu de rencontre par excellence, mais la génération actuelle, hyper-connectée, favorise les échanges via des applications de rencontre sur smartphone.
L’accès à la musique a aussi évolué : il est si facile et économique de créer ses playlists sur Deezer ou Spotify ; pourquoi payer 10€ pour aller écouter ces mêmes tubes en boîte de nuit ?
S’agissant d’un article publié en septembre dernier par le Dauphiné, forcés de constater que ce secteur en pleine mutation s’est aussi considérablement professionnalisé : autrefois perçus comme des gens douteux, les patrons de discothèques sont aujourd’hui de vrais businessmen (soumis notamment à des impératifs de formation).
Dans ce contexte, il nous faut rester optimistes et nous appuyer sur de véritables opportunités (impératifs de sécurité auxquels savent déjà répondre les discothèques, modernisation des équipements, évolution des attentes)… le quotidien ayant d’ailleurs choisi de conclure de la sorte sur son site : « une nouvelle époque, d’autres profils et de nouveaux espoirs : l’offre va se réguler, de nouveaux établissements ont compris comment se redynamiser…. La nuit rêve encore d’avoir de beaux jours devant elle ! ».
Pour plus d’information, vous pouvez consulter cet article du Dauphiné.